La guerre contre les équipes sœurs a été déclenché par la FIA
Les galères risquent de continuer pour Red Bull en Formule 1. Après plusieurs semaines de spéculations et de changements, Red Bull risque encore de continuer sur son déclin après une nouvelle idée de la FIA. Aujourd’hui, la marque Red Bull possède deux écuries, à savoir Red Bull Racing et Racing Bulls. Cela fait presque vingt ans que la marque autrichienne possède ces deux équipes.
La FIA souhaiterai donc interdire le fait de posséder plusieurs écuries sur la grille, au point de transmettre des informations à l’autre, ce qui serait considérer comme un avantage injuste.
« Nous travaillions à la clarification de la manière dont les équipes, appelons-les A et B, fonctionnent », détaille Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces de la FIA. « Nous mettrons en place des dispositions pour stopper celles qui entretiennent des relations si proches qu’elles en viennent à s’entraider ou à collaborer. »
Cette situation n’est pas nouvelle pour la FIA. Les écuries sœurs de Red Bull ont déjà fait parler d’elles la saison dernière, lorsque Daniel Ricciardo (Racing Bulls) est venu chiper le point du meilleur tour à Lando Norris. Ce point enlevé par Ricciardo aurait pu avoir de grosses conséquences en cas de jonction faite au championnat par Norris.
« Nous mettons en place des ordonnances informatiques pour nous assurer que les systèmes sont différenciés, et il y aura également une ségrégation physique », assure Nikolas Tombazis. « Il existe déjà de nombreuses dispositions, ce sont des conditions exigeantes auxquelles les écuries doivent se soumettre. »
Il y a maintenant un an et demi, l’écurie Racing Bulls s’est davantage rapproché de l’écurie mère. Pour rappel, la monoplace 2024 de RB, ancien nom de l’écurie sœur, se rapprochait fortement de la RB19, monoplace la plus dominante de l’histoire. Evidemment, l’écurie sœur a utilisé le maximum de pièce possible, tout en restant dans la légalité des règles de la FIA.
A l’instar de Red Bull, Ferrari mène une collaboration avec l’écurie Haas. L’écurie américaine possède une base à Maranello, QG de Ferrari, où d’anciens ingénieurs de Ferrari travaillent.
Cette technique a bien évidemment ses limites, vu que Haas dépend uniquement de Ferrari. En cas de régression de l’écurie italienne, ce sera aussi le cas pour l’écurie américaine.
« Si une équipe est indépendante, mais qu’elle entretient des relations commerciales, nous ne voulons pas que cela influence ce qui se passe sur la piste », ajoute Nikolas Tombazis. « L’objectif est que les écuries puissent adopter différents modèles économiques, comme celui de Haas et Ferrari. »
Quoi qu’il en soit, il faudra encore attendre longtemps avant d’avoir une décision officielle prise par la FIA.
Credit: Peter Casey-Imagn Images
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