La Turquie pourrait bel et bien faire son retour au calendrier permanent de la F1 après avoir disparu pendant plusieurs années
La Turquie pourrait faire très prochainement son retour au calendrier de la Formule 1. Le pays du Proche-Orient se dit prêt à recevoir la F1 dès l’année prochaine, en cas d’annulation d’une autre course dans le calendrier, à l’image des éditions 2020 et 2021.
Avant cela, la Turquie avait accueilli la F1 entre 2005 et 2011 sur le circuit de l’Istanbul Park. L’épreuve avait disparu du calendrier en raison de manque de financement, avant de revenir en 2020 et 2021 en guise de manche de remplacement, pendant la pandémie du COVID-19.
La Fédération turque des sports automobiles a récemment pris la gestion du circuit de l’Istanbul Park et son président, Eren Uclertopragi, a annoncé à Motorsport.com vouloir revoir la F1 de manière permanente à Istanbul. Celui-ci évoque notamment la possibilité de remplacer l’une des 24 courses prévues la saison prochaine. Il fait surtout allusion au Grand Prix de Madrid, devant se dérouler le 13 septembre prochain, uniquement si le circuit est construit d’ici là.
« Le gouvernement est fermement engagé à faire revenir la Turquie dans le calendrier de la Formule 1, avec un accord permanent et à long terme », a déclaré Uclertopragi. « Comme on le sait, le calendrier 2026 a déjà été publié. Néanmoins, si une course ne pouvait pas avoir lieu pour diverses raisons, nous pourrions accueillir le Grand Prix de Turquie. Cependant, contrairement à la période de pandémie, nous ne souhaitons pas accueillir une course unique de remplacement, notre objectif est d’obtenir une place sur le calendrier dans le cadre d’un contrat à long terme. »
Uclertopragi affirme que le gouvernement est prêt à contribuer au retour de la Formule 1 sur ses terres, chose qui avait porté préjudice lorsque l’épreuve a disparu en 2012.
« Le fait que la fédération ait pris la gestion directe du circuit d’Istanbul nous donne un avantage considérable. En assumant à la fois les rôles de promoteur et d’autorité sportive nationale reconnue par la FIA, et avec le soutien total du gouvernement, nous serons en mesure d’organiser un événement fluide. »
La possibilité de voir la Turquie devenir membre permanent du calendrier de la F1 est assez élevée. En effet, en 2027, le circuit de Zandvoort se retirera du sport. De plus, le circuit de Barcelone n’a pas de contrat allant au-delà de l’année prochaine, laissant deux places au calendrier. Le seul adversaire potentiel pour le circuit d’Istanbul reste le projet thaïlandais, disposant d’une aide de l’Etat allant à plus d’1.2 milliards de dollars pour la construction d’un circuit urbain dans les rues de Bangkok.
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