L’ailier Ace Bailey a connu un processus de Draft mouvementé avant d’être sélectionné en cinquième position par le Utah Jazz, ce mercredi 25 juin. Des informations rapportées par ESPN avaient laissé entendre que le joueur n’était pas intéressé par certaines franchises du haut de tableau, y compris celles disposant d’un choix dans le top 5, rendant ainsi le choix du Jazz d’autant plus surprenant pour le jeune joueur de 18 ans.
Selon Andy Larsen du Salt Lake Tribune, Bailey a confié qu’il n’avait “aucune idée” que le Jazz s’intéressait à lui. De son côté, Jonathan Givony (ESPN) a confirmé que Utah ne faisait pas partie des destinations favorites du prospect issu de Rutgers, qui s’est montré plutôt évasif lorsqu’on lui a demandé s’il souhaitait réellement jouer pour la franchise de Salt Lake City.
« Je ne peux contrôler que ce que je peux contrôler », a déclaré Bailey à propos de ceux qui doutent de sa motivation. « Les gens ressentent ce qu’ils ressentent. Mon entourage fait son travail, moi, je reste concentré sur le basket. C’est comme ça que les choses se passent. »
Malgré son immense potentiel, Bailey a vu sa cote baisser à la Draft après avoir refusé de participer à des entraînements avec certaines équipes, et à cause d’entretiens jugés peu convaincants, où il a été perçu comme immature et mal préparé pour intégrer la NBA.
Le general manager du Jazz, Danny Ainge, n’a toutefois pas été refroidi par la personnalité du joueur. Lors d’un échange avec Tim Bontemps (ESPN), ce dernier s’est dit enthousiaste à l’idée d’ajouter Bailey à l’effectif :
« Nous l’aimons vraiment, en tant que joueur et pour son adéquation avec notre projet. »
Lors de sa seule saison en NCAA, Ace Bailey a affiché des moyennes de 17,6 points, 7,2 rebonds, 1 interception et 1,3 contre par match, avec 46 % de réussite au tir, en 30 matchs disputés avec Rutgers. L’ailier a ainsi été nommé dans le cinq majeur de la conférence Big Ten.
Doté d’un tir fiable et de capacités athlétiques impressionnantes, Bailey pourrait devenir un atout précieux pour le Jazz, à condition de mettre un terme aux polémiques. Le frontcourt qu’il pourrait former avec Lauri Markkanen et Walker Kessler a le potentiel nécessaire pour faire progresser une équipe qui sort d’une saison difficile (17 victoires – 65 défaites).
Crédit photo : Brad Penner-Imagn Images
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