Retenu en 1ère position de la Draft NBA 2016, élu au sein d’une All-NBA Team en 2020 et auréolé un an plus tard d’une troisième sélection au All-Star Game, Ben Simmons a connu un début de carrière tonitruant. Une trajectoire ascendante hélas stoppée nette par une blessure au dos en 2021, et une contre-performance en Playoffs la même année (qui lui a aussi valu de se faire descendre publiquement par Doc Rivers, son coach), suivie d’un interminable bras de fer avec les Sixers pour forcer son départ de Pennsylvanie.
Depuis, l’Australien n’a jamais retrouvé le niveau qui a fait de lui l’un des tous meilleurs 2-way players de la ligue plusieurs années durant (2ème à l’élection du meilleur défenseur en 2020-2021). Et sort de sa plus faible saison statistique dans un exercice partagé entre les Nets et les Clippers (5,0 points, 4,7 rebonds et 5,6 assists).
Agent libre cet été, Ben Simmons reste officiellement, deux mois après l’ouverture de la période des transferts, sans club pour la saison prochaine. Une situation d’autant préoccupante pour le rookie de l’année 2017 que son agent, Bernie Lee, a décidé de ne plus le représenter.
Nous avons appris que Ben Simmons avait reçu des propositions des New York Knicks et d’autres équipes encore, mais qu’il s’interrogeait sur la poursuite de sa carrière en NBA.
Une fin de carrière qui sonnerait comme un échec sans précédent pour un joueur monté si haut et si vite dans la hiérarchie NBA et âgé de 29 ans seulement. Et laisserait un terrible goût d’inachevé pour un joueur présenté à sa sortie de LSU comme un talent générationnel.
En 383 matchs de saison régulière, Ben Simmons affiche des moyennes en carrière de 13,1 points, 7,4 rebonds et 7,2 assists.
Credit : © Kiyoshi Mio-Imagn Images
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