Figure emblématique des Pacers dix années durant, Myles Turner a rejoint cet été et contre toutes attentes l’ennemi juré des protégés de Rick Carlisle : les Milwaukee Bucks. Un scénario que peu d’observateurs imaginaient possible au sortir d’une première finale NBA disputée avec la franchise qui l’a retenu en 11ème position lors de la Draft NBA 2015. Un départ surprise voire décevant sur lequel Tyrese Haliburton, héros malheureux des derniers Playoffs, est revenu.
Invité du podcast Self Made Pro lundi, le meneur All-Star n’a pas manqué d’évoquer le sujet. Certainement touché par le départ de son frère d’armes, Haliburton se réjouissait avant tout pour son ancien pivot.
Je suis heureux pour lui. Nous sommes nombreux en NBA. Et tout le monde veut être payé, pour pouvoir prendre soin de sa famille. C’est ce qu’il va pouvoir faire maintenant.
Un brin nostalgique, le médaillé d’or aux derniers jeux de Paris avec Team USA prenait le temps d’évoquer son lien avec l’ancien étudiant de Texas, non sans une pointe de déception.
C’est quelqu’un avec qui j’ai joué si longtemps, avec qui j’ai construit une relation très étroite. Et bien entendu je n’apprécie pas de le voir aux Bucks. je n’aime pas le voir là-bas. Mais les choses sont ainsi.
Evoquant leurs futures retrouvailles, qui plus est entre deux équipes devenues rivales ces dernières années en Playoffs, Tyrese Haliburton se montrait catégorique.
Ca va sentir la poudre ! Comme à chaque fois que nous les jouons. C’est le propre du basket et de la compétition. Mais ça restera toujours la famille.
Signé pour 108,9M$ sur 4 ans le mois dernier par Milwaukee, Turner débarque dans le Wisconsin en lieu et place de Brook Lopez, parti faire les beaux jours des Clippers. Le Texan d’origine aura pour mission de ramener les Bucks, sur la pente descendante depuis leur titre NBA de 2021, vers les sommets de la conférence Est. Surtout, il devra permettre aux protégés de Doc Rivers de passer un tour de Playoffs. Ce que Milwaukee n’a plus fait depuis la saison 2021-2022.
Une tâche qui au-delà même des performances de Myles Turner l’an prochain, dépendra avant tout de la présence ou non de Giannis Antetokounmpo dans le Wisconsin. En pleine réflexion sur son avenir, déçu du départ de Damian Lillard (coupé), le Greek Freak n’aurait toujours pas tranché quant à sa présence au sein du training camp des Bucks en septembre.
Avec ou sans Giannis, Myles Turner sera attendu de pied ferme par les fans d’Indiana pour son retour au Gainbridge Fieldhouse la saison prochaine.
Les statistiques de Myles Turner en carrière (642 matchs) : 14,1 points à 36,2% à trois points, 6,8 rebonds et 1,5 assists de moyenne.
Credit : © Trevor Ruszkowski-Imagn Images
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